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A l'aube de cette nouvelle année, je vous adresse mes meilleurs vœux de réussite et de bonheur au sein de votre vie professionnelle et personnelle.

Souhaitons ensemble que nos chers oursons grandissent au cœur des Pyrénées et reçoivent l'attention qu'ils méritent.

Que PYROS et ZIVA puissent évoluer dans nos montagnes sous l'œil attentif et contemplatif des bergers, des chasseurs et des promeneurs.

Mon vœux le plus cher, pour cette année est le maintient définitif de la population usine et pourquoi pas une arrivée prochaine d'une autre femelle.

Pour cela, je vous demande de diffuser largement autour de vous de vous la lettre adressée a madame le ministre de l'environnement et de l'aménagement du territoire. Je vous en remercie.

Bonne année

Myriam MOREAU

L'Assemblée Générale s'est tenue le samedi 7 novembre 1998 à 15 heures salle Gilbert Bacaria à Fos (31) en présence de 50 adhérents et de trois élus ; le bureau avait au préalable, enregistré 100 procurations accompagnées de quelques mots d'excuses.

Après les mots de bienvenue la présidente présente le conseil d'administration tandis que Monsieur le maire de Fos se dit réjoui de nous accueillir et félicite l'AMOPYC pour son action.

-Oursons de melba repérés le 28 août dernier.

-Ziva et ses ourson dans la forêt de Seix (09).

Il énumère les principales actions conduites depuis l'an passé:

*Courriers:

- à messieurs les sous-préfets de la zone pour les sensibiliser sur les écobuages anarchiques qui sévissent risquant de gêner l'hibernation (février), le 6 avril à la Direction Régional de l'O.N.F. dans le cadre d'un projet de partenariat en vue d'améliorer le biotope (plantation de cultures adaptées),

-le 31 août à Madame Lamora, maire de Sode (31) et Monsieur Ader à Cazaux de Larboust (31) suite à leurs propos excessifs et menaçant à l'encontre de l'ours Ziva.

-le 8 août à Messieurs les Présidents des fédérations de chasse de la Haute garronne, de l'Ariège et des Hautes-Pyrénées pour leur heureuse initiative d'avoir diffusé auprès des chasseurs des consignes de prévention en cas de rencontre avec les ours.

-le 5 mai intervention de notre ami Jean-Claude Borrel sur les ondes de radio Pays Luchon.

* Manifestations : mise en page sur Internet via un établissement scolaire.

* Du 5 au 12 juin dans le cadre de la quinzaine de l'ours plusieurs réunions et projections dans différentes villes et villages.

* Pétition en cours à destination de Madame le ministre de l'environnement et de l'aménagement du territoire(poursuivre la réintroduction).

* Contacts-échanges avec les autres associations notamment ARTUS, FIEP et Nature Comminges.

* Notre ami Claude Lehu fait le point sur le futur local de l'association situé à Esténos (31) qui deviendra le siège social.

* Notre trésorière fait le bilan détaillé, les finances dégagent un solde positif de 7577,21 francs.

* A l'issue des rapports le dialogue s'instaure et divers adhérents interviennent, il s'agit en particulier de : Monsieur Galy , Maire de Barbazan (31) ,il demande si l'AMOPYC s'est déterminée face au parc de vision (Boutx le Mourtis) .

* Monsieur Mahe de Tarascon sur Ariège dit ne pas avoir reçu le dernier bulletin et questionne le bureau sur les actions réalisées dans son secteur.

* Monsieur Rigoni, maire de Melles (31), éclaire l'assemblée sur les croisements des financements réintroduction / parc de vision.

* Monsieur Dodos fait part de ses informations sur le dossier précité.

Président d'honneur : Claude Candau.

Présidente et vice-présidente actives : Myriam Moreau et Yvonne Dinnat.

Trésorier et trésorier-adjoint : Claude Lehu et Michel Renard.

Secrétaire et secrétaire-adjoint : Alain Ladeveze et Serge Dulout.

Assesseurs : Jean-Claude Borrel, Colette Motta, Fernande Gaspar, Julien Richard, Alain Estrade et Monique Fontaine.

La séance est levée à 17h00, mais les discussions se poursuivent autour du verre de l'amitié et de la croustade du pays.

Les ours se réveillent fin mars - avril ; commence alors pour eux la quête de nourriture. A cette période, ils se déplacent peu. Ils utilisent les zones déneigées de basse altitude alors qu'ils sortent affaiblis de leur sommeil hivernal ayant vécu durant ce temps sur leurs réserves de graisse. L'ours utilise divers habitats, mais plus particulièrement les zones boisées de 600 à 800 mètres d'altitude ; la hêtraie-sapinière constitue son milieu favori car il y trouve la nourriture dont il a besoin.

Mais il en est avant tout un animal forestier, il fréquente aussi les fonds de vallée, les lisières de forêts les pâturages déneigés à cette période de l'année.

C'est au printemps que l'on peut rencontrer des troncs d'arbres mots tombés au sol, déchiquetés, des souches pillées, des arbres écorcés car l'ours consomment les larves et autres insectes qu'ils renferment ; les fourmilières sont aussi visitées en forêts ou en clairières jusqu'à 1400 mètres d'altitude, puis en mai jusqu'à 1600 mètres ; les pierres peuvent être retournées, les pelouses grattées à la recherche de tubercules de muguette , car en début de saison, la nourriture est peu abondante et le plantigrade a besoin de se refaire une santé. Les lisières constituent aussi un milieu très riche en petits mammifères (mulots, loirs, etc. ...) et en flore.

Dès mi-mai, les pelouses et les espaces en lisière supérieure de forêt sont un milieu très prisé par l'ours. L'herbe tendre qui commence à pousser est aussi une source de protéines à cette saison, et parfois l'ours peut rencontrer des troupeaux de moutons qui séjournent dans ces prairies.

C'est au mois de mai qu'il déploie une intense activité, il se déplace beaucoup et va chercher à s'accoupler.

En juin la tranche d'altitude fréquentée se situe entre 1200 et 1600 mètres. A cette période de l'année, l'ours vit davantage le jour ; il peut se nourrir après le lever du jour et avant la tombée de la nuit.

D'autre part il trouve refuge et protection dans les fourrés et les cavités naturelles ou il peut goûter à un repos diurne réparateur ; il aime aussi selon les saisons les vastes zones ombragées, les cours d'eau ou les versants ensoleillés.

A suivre...

Y.D

L'équipe de suivi espagnole s'entête à vouloir capturer Ziva . La période est critique car la mère et ses petits ont besoin de toutes leurs réserves pour entrer en hibernation.

Ils ont déserté le secteur ou a lieu la capture de Néré en Avril et qui n'a servi à rien .

Aucune concertation n'est faite avec l'équipe de suivi française ; le suivi des ours n'est pas un concours . Ne peut-on pas laisser ces animaux vivre leur vie sauvage en paix ?

L'AMOPYC dans son ensemble désapprouve fermement un tel comportement .

 C.L.

Le 31 10 98 , en Ariège, dans la forêt domaniale de Seix (Pic de Fonta ), versant Seix - Couflens, au cours d'une battue au sanglier organisée par l'équipe de chasse de M. Pierre Rieu, de Seix, un chasseur de 25 ans M. Jean - Claude Saillard, s'est trouvé en présence de Ziva et d'un ourson .

Les ours fuyant la battue, suivaient un sentier et se dirigeaient vers le poste du jeune chasseur . Celui - ci a manifesté sa présence en se montrant, bougeant et parlant lorsque les ours étaient à 80 mètres . Les ours ont continué d'avancer vers lui . A 30 mètres, le chasseur a tiré deux fois en l'air , les deux animaux ont alors fui en sens inverse .

Le chasseur a appliqué les conseils qui se trouvent dans le porte documents qui a été distribué à tous les chasseurs ayant pris leur carte dans la zone à ours pour la saison 98/99 .

Entretien le 17/02/98 à Marignac (31) avec Eugène Boye. 95 ans, administrateur durant 35 ans de la fédération de chasse de la Haute-Garonne, vétéran de France de la chasse au grand gibier. Il nous précise :

Il est à l'origine de l'introduction de cervidés et du sanglier dans le luchonnais Concernant l'ours:

Il est favorable à sa réintroduction mais elle aurait dû intervenir plus tôt, vers 1980, avec l'instauration des indemnisations. Le biotope est modifié en raison des pistes et des méthodes d'exploitation (bruit des machines), mais il est optimiste sur la réussite.

En 1925 dans le luchonnais/Gar les chasseurs avaient une autorisation pour tuer 10 ours.

Eugène Boye a souvent vu des ours qui ne l'ont jamais attaqué. Il précise que le plantigrade peut se nourrir des cervidés morts ou malades.

A.L

Nous remercions bien vivement Mme Françoise Neveu à Parce (35),adhérente qui nous a fait part de son intervention en milieu scolaire au profit des ours.

De même, quelques représentants de notre association ont tenu un petit stand dans le cadre DE LA FOIRE DES Hobbies à Tarbes et ont récolté quelques 400 signatures durant le Week-end des 21 et 22 novembre 1998 . L'aimable participation de Didier Roux, avec ses empreintes d'ours notamment, a contribué au succès de l'opération.

Vous aussi, si vous vous sentez concernés, agissez pour que notre pétition soit largement diffusée et qu'ainsi nous représentions une certaine force auprès des instances compétentes.

Le lundi 16 novembre 1998, Yvonne Dinar et Claude Lehu ont rencontré Alain Reynes, chef du service Conservation du FIEP dans le Béarn (Fond d'Intervention Eco-Pastoral ).

Cette première entrevue a été très constructive et doit déboucher dans les mois à venir, sur une collaboration plus étroite entre les deux associations, pour qu'ensemble nous œuvrions afin que l'ours ait encore le droit de cité dans les Pyrénées .

Affaire à suivre .